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"Prolonger des adieux ne vaut jamais grand chose ; ce n'est pas la présence que l'on prolonge, mais le départ." Elisabeth Bibesco

Le soleil a souri pour ma dernière journée. Réveillés de bonne heure, nous nous sommes octroyé un dernier bain dans l'océan et un passage à la bibliothèque avant de revenir au van pour un dernier repas.

Nous prenons la direction de l'aéroport Tullamarine vers 19h et mon sourire se couche avec le soleil lorsque Ronald doit me laisser, à 20h30, au terminal de la compagnie Tiger Airways.

Enregistrement des bagages, un peu perturbée, j'en perd mon anglais et la dame en face de moi doit me demander trois fois si je préfère un siège près du hublot, non l'allée sera très bien. (Oui, je n'aime pas encastrer 1m80 entre deux sièges espacés de 10cm, la carlingue et deux passagers qu'il faudra déranger pour aller aux WCs.)
Début du vol plongée dans un article sur un bar-rodéo au centre de l'Australie (à noter pour le prochain séjour), puis j'essaye de dormir pour émerger courbaturée à presqu'une heure du matin (heure locale), déjà 2h de moins sur Ronald et plus que 8h avant Paris.
Sac récupéré je me retrouve devant l'aéroport (domestique) de Perth. Je demande à un gars de l'aéroport si l'"international terminal" est loin à pied. Oui, loin et le chemin peu sûr. Il se renseigne sur les navettes, me trimballe dans sa voiture de fonction et m'aurait bien amené lui-même, mais il ne peut pas aller sur les routes publiques avec un passager. Première navette à 4h, il me ramène à la station. Les portes de l'aéroport sont fermées, deux flics sortent fumer une clope et puisqu'ils me regardent d'un air interrogatif, je leur explique que je dois attendre une navette pour 4h du matin, pas de souci on finit notre cigarette et on vous ouvre.
Ce ne sera pas la peine, une navette sortie du néant arrive, il est déjà 1h40. Je remercie les deux gardes et grimpe dans le bus. 8$ (aouch !) et un "ride" jusqu'à l'aéroport international de Perth, ouvert celui-ci. Bientôt 3h, je parviens à dormir par intermittence jusqu'à 6h. Après un brin de toilette au WC je compte ma fortune. Il me reste 2$, rien à manger pour ce prix là, j'opte pour un cappucino... des plus étranges : sous la mousse, il semble que le café soit à droite, le lait à gauche et l'eau chaude, par je ne sais quel miracle tient entre les deux et plus grand malheur, nul part trace de touillette !

Enregistrement de nouveau, un peu plus en forme, la nouvelle dame en face de moi n'a pas besoin de répéter ses question !
Un dernier tour à l'air frais et je passe la douane. Devant la porte d'embarquement les hôtesses me font déjà penser à la salvatrice serviette chaude et au petit-déjeuner. Je me retiens de rire lorsque le stewart m'indique le couloir de l'avion en disant "This way please", Gad Elmaleh avait déjà soulevé cette phrase qui semble stupide, où veulent-ils que j'aille d'autre ? ! Décollage à 8h40 pour un peu plus de 5h de vol jusqu'à Singapour. Je visionne Madagascar 2 (oui, j'adÔre les dessins animés) et dort une petite heure.

Une heure d'escale dans l'aéroport de Singapour, toujours aussi bien fait. Et c'est pour 14h de vol que je rembraye, je ne parviens pas à fermer l'oeil et regarde des films tout le long : Burn After Reading (dernier film des frères Cohen), Righteous Killer (je ne suis plus sûre du titre, avec de Niro et Pacino), Body Lies (de Ridley Scott avec DiCaprio), Max Payne (tiré du jeu vidéo), Les Sept Magnifiques (western) et le début de MR73 (film français avec Auteuil...)...

Paris, 8°, direction le RER... morte de fatigue, je me rend jusqu'à la Place de l'Etoile pour rejoindre les amis qui m'hébergent cette nuit. Je me retrouve à la fin d'un dîner de Marie-Flore (une amie) dans un restaurant parisien : L'Angle du Faubourg, où sont futur mari et mon ami : Marius, est chef-pâtissier. Je profite d'ailleurs des desserts, miam !

Retour chez eux, où la fatigue m'a quittée... Je somnole une heure avant de partir vers les 6h du matin pour prendre le train. Le froid est affreux dans la capitale, les français tirent la gueule, les WCs sont payants... Au secours, je veux revenir en Australie !
Tellement crevée, qu'en m'asseyant dans le train, pendant 2 secondes j'ai failli chercher la ceinture, comme dans l'avion... Oups !

Cannes, 12h47... et un peu de pluie pour arroser mon retour... Erf...
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Pour les ceintures dans les trains, ça va certainement venir ... c'est déjà obligatoire dans les cars."This way please" ... je t'assures que bien des gens restent planté au milieu... alors que inversement ils sont près à descendre de l'avion tout juste immobilisé, et encore parce qu'on leur dit de rester assis ... et que les portes restent fermées pendant que l'avion roule sur la piste. <br /> <br /> BON COURAGE, pour la suite !!!<br /> <br /> B_ises_ernardefi
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